The Rocky Horror Picture Show

Vu il y a sept ou huit ans sur Arte, je me l'étais procuré en DVD il y a plus de deux ans, et ne l'avais pas revu depuis. Je vais vraiment avoir du mal à résumer...

Bon, en gros, une nuit (évidemment) un jeune couple de fiancés tombe en panne de voiture au beau milieu des bois (c'est presque aussi évident). Se souvenant avoir vu un chateau sur leur chemin, ils décident de s'y rendre pour demander la permission de téléphoner à un dépanneur (ben oui, en 1975, les téléphones portables n'existaient pas encore...). Jusque là, et à juste titre, on se dit: on a déjà vu ça mille fois.

En revanche, la suite... Dans le chateau vivent des Transylvaniens, venant non pas de Transylvanie, mais de la planète Transsexuel (sic!!!), le maître des lieux étant une espèce de mélange de Dracula et de Frankenstein (version gay) dont le but ultime est de mettre au point un être (masculin, blond et beau comme un Dieu, cela va de soi...) qui puisse satisfaire ses appétits sexuels les plus débordants. Et naturellement, à la venue de ses nouveaux hôtes, le professeur Frank-n-Furter (le maître des lieux) ne va avoir qu'une obsession: les pervertir en les faisant succomber à la frénésie sexuelle ambiante. Mais les évènements ne vont pas tout à fait prendre la tournure qu'il désirerait...

Alors voilà, c'est kitsch, c'est frénétique, c'est foutraque, ça chante (c'est l'adaptation d'une comédie musicale qui se jouait sur les planches à Londres), ça n'a ni queue (enfin, si on peut dire ) ni tête, bref, c'est du nawak total, et pourtant c'est un pûr bonheur! Un pur bonheur en effet que de voir une comédie musicale citant une pléïade de classiques du film de genre, de Dracula à Frankenstein, en passant par La Nuit Du Chasseur et autre King Kong, le tout vu sous le prisme de la gay attitude la plus totale...

Pour l'anecdote, ce film fut un bide total à sa sortie (noooooon????), mais à la suite de sa ressortie dans une salle à New-York à une séance tardive, où il est resté à l'affiche des années durant, il a obtenu le statut de véritable film culte (expression bien galvaudée comme il faut de nos jours). Ah oui, j'oubliais, c'est avec la toute jeune Susan Sarandon, Tim Curry (le clown dans "ça" adapté de S. King), et Meat Loaf, qui interprète le résultat foireux d'une expérience précédente de Frank-n-Furter. Foireux parce qu'hétéro, vulgaire, gras et laid. Et rien que pour ça, je dis

Hahaaaaaa...je l'ai vu il y a quelques années aussi...
Je ne savais pas trop quoi penser de ce film...!
J'ai bien rigolé en le regardant mais venant d'une famille de coincé du sekss, j'étais un peu mal à l'aise (ça va maintenant je suis guérie )
Mais si je m'en rappelle encore maintenant alors qu'en général, après 48h j'ai oublié, c'est que c'était pas assez percutant et pas trop mal!
'me plairait bien de le revoir tient!

Je me souviens également que je n'étais pas fort à l'aise à l'idée de regarder ça en famille. Heureusement, c'était en seconde partie de soirée, donc, sans mes parents... C'est juste de dire que c'est un film qui marque l'esprit. Typiquement le genre de fillm que l'on adore ou que l'on déteste. Et je trouve presque que c'est déjà une qualité en soi que de ne laisser personne indifférent...

Prof Chaos a écrit:

Je me souviens également que je n'étais pas fort à l'aise à l'idée de regarder ça en famille. Heureusement, c'était en seconde partie de soirée, donc, sans mes parents... C'est juste de dire que c'est un film qui marque l'esprit. Typiquement le genre de fillm que l'on adore ou que l'on déteste. Et je trouve presque que c'est déjà une qualité en soi que de ne laisser personne indifférent...

Ecoutez la voie!...